Quand une personne refuse de payer une somme qu’elle doit, le créancier se retrouve vite face à un dilemme : faut-il continuer à relancer gentiment ou passer par la justice ? Ces deux approches correspondent à deux démarches bien distinctes : la relance amiable et le recouvrement judiciaire.
Comprendre la différence entre ces deux procédures est essentiel pour choisir la bonne stratégie et récupérer son argent efficacement, sans perte de temps ni frais inutiles.
Dans cet article, Lorna Discute vous explique clairement ce qui distingue la relance amiable du recouvrement judiciaire, quand utiliser l’une ou l’autre, et comment passer de l’une à l’autre en toute légalité.
Avant toute chose, il faut rappeler que le recouvrement de créance est une procédure légale permettant à un créancier (celui à qui l’on doit de l’argent) de réclamer le paiement d’une somme due par un débiteur (celui qui doit payer).
Le recouvrement se déroule généralement en deux étapes :
Ces deux phases peuvent se succéder ou être exclusives l’une de l’autre selon la situation.
👉 En pratique, il est toujours recommandé de commencer par une relance amiable, souvent obligatoire avant toute action en justice.
La relance amiable est une démarche non judiciaire, où le créancier essaie de récupérer son argent par la discussion et la persuasion.
Son objectif : trouver une solution à l’amiable, sans juge, sans avocat, et sans frais importants.
Elle repose sur un principe simple : « mieux vaut prévenir que guérir ».
Un simple appel, SMS ou mail peut parfois suffire. Le débiteur a pu oublier le paiement ou traverser une difficulté passagère.
👉 Mentionnez le montant, la date d’échéance et proposez une solution de paiement échelonné si nécessaire.
Si la relance verbale reste sans effet, il faut formaliser la demande par écrit.
Cette lettre doit être datée, signée et claire :
Un modèle officiel de lettre de relance est disponible sur Service-Public.fr.
C’est l’étape ultime de la relance amiable.
Elle consiste à demander officiellement le paiement, avec un dernier délai avant procédure judiciaire.
La mise en demeure doit être :
💡 Elle constitue une preuve juridique que vous avez tenté un règlement amiable — un passage souvent obligatoire avant de saisir le tribunal.
La relance amiable présente de nombreux avantages, surtout pour les particuliers :
AvantageDétail💰 Moins coûteuxAucun frais de justice ni d’avocat.⚡ Plus rapideUne lettre ou un appel peut suffire à obtenir le paiement.🤝 Préserve la relationMoins de tension, utile entre proches ou partenaires.📜 Constitue une preuveSi le débiteur reste silencieux, la mise en demeure prouve votre bonne foi.
En revanche, elle repose sur la bonne volonté du débiteur.
Si celui-ci est de mauvaise foi ou refuse clairement de payer, il faut alors passer au recouvrement judiciaire.
Le recouvrement judiciaire est une procédure officielle et encadrée par la loi, permettant au créancier d’obtenir un titre exécutoire.
Ce document donne le droit légal de contraindre le débiteur à payer, par la saisie de ses biens, de son salaire ou de son compte bancaire.
En d’autres termes, la justice ordonne le paiement de la dette.
C’est la procédure la plus simple, rapide et économique pour une dette non contestée.
Elle se fait sans audience et sans avocat.
Conditions :
Démarches :
Le juge examine le dossier sans audience.
S’il accepte la demande, il rend une ordonnance d’injonction de payer.
Vous devrez alors la faire signifier par un huissier de justice (désormais « commissaire de justice »).
Si la dette est contestée ou complexe, il faut saisir directement le tribunal judiciaire.
Le juge convoque les deux parties, entend leurs arguments, et rend un jugement.
Cette procédure est plus longue et plus coûteuse, mais nécessaire en cas de litige.
Voici les principales distinctions entre les deux démarches :
💡 En résumé :
Le commissaire de justice intervient uniquement après une décision de justice.
C’est lui qui va :
Ses honoraires sont strictement encadrés par le décret du 26 février 2016, consultable sur Légifrance.
Pas forcément.
Pour les injonctions de payer ou les demandes inférieures à 10 000 €, un avocat n’est pas obligatoire.
Cependant, si la dette est contestée ou si la procédure s’éternise, l’assistance d’un avocat peut sécuriser votre dossier et éviter les erreurs procédurales.
Vous pouvez obtenir une aide juridique gratuite auprès des maisons de justice et du droit : carte des points d’accès au droit.
En matière de dettes, la loi encourage toujours la solution amiable avant toute saisine du tribunal.
Mais si le débiteur reste sourd à vos relances, le recouvrement judiciaire devient la seule voie pour obtenir un paiement forcé.
Chez Lorna Discute, nous conseillons toujours de :
Ainsi, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour récupérer ce qui vous revient de droit
Quand une personne refuse de payer une somme qu’elle doit, le créancier se retrouve vite face à un dilemme : faut-il continuer à relancer gentiment ou passer par la justice ? Ces deux approches correspondent à deux démarches bien distinctes : la relance amiable et le recouvrement judiciaire.
Comprendre la différence entre ces deux procédures est essentiel pour choisir la bonne stratégie et récupérer son argent efficacement, sans perte de temps ni frais inutiles.
Dans cet article, Lorna Discute vous explique clairement ce qui distingue la relance amiable du recouvrement judiciaire, quand utiliser l’une ou l’autre, et comment passer de l’une à l’autre en toute légalité.
Avant toute chose, il faut rappeler que le recouvrement de créance est une procédure légale permettant à un créancier (celui à qui l’on doit de l’argent) de réclamer le paiement d’une somme due par un débiteur (celui qui doit payer).
Le recouvrement se déroule généralement en deux étapes :
Ces deux phases peuvent se succéder ou être exclusives l’une de l’autre selon la situation.
👉 En pratique, il est toujours recommandé de commencer par une relance amiable, souvent obligatoire avant toute action en justice.
La relance amiable est une démarche non judiciaire, où le créancier essaie de récupérer son argent par la discussion et la persuasion.
Son objectif : trouver une solution à l’amiable, sans juge, sans avocat, et sans frais importants.
Elle repose sur un principe simple : « mieux vaut prévenir que guérir ».
Un simple appel, SMS ou mail peut parfois suffire. Le débiteur a pu oublier le paiement ou traverser une difficulté passagère.
👉 Mentionnez le montant, la date d’échéance et proposez une solution de paiement échelonné si nécessaire.
Si la relance verbale reste sans effet, il faut formaliser la demande par écrit.
Cette lettre doit être datée, signée et claire :
Un modèle officiel de lettre de relance est disponible sur Service-Public.fr.
C’est l’étape ultime de la relance amiable.
Elle consiste à demander officiellement le paiement, avec un dernier délai avant procédure judiciaire.
La mise en demeure doit être :
💡 Elle constitue une preuve juridique que vous avez tenté un règlement amiable — un passage souvent obligatoire avant de saisir le tribunal.
La relance amiable présente de nombreux avantages, surtout pour les particuliers :
AvantageDétail💰 Moins coûteuxAucun frais de justice ni d’avocat.⚡ Plus rapideUne lettre ou un appel peut suffire à obtenir le paiement.🤝 Préserve la relationMoins de tension, utile entre proches ou partenaires.📜 Constitue une preuveSi le débiteur reste silencieux, la mise en demeure prouve votre bonne foi.
En revanche, elle repose sur la bonne volonté du débiteur.
Si celui-ci est de mauvaise foi ou refuse clairement de payer, il faut alors passer au recouvrement judiciaire.
Le recouvrement judiciaire est une procédure officielle et encadrée par la loi, permettant au créancier d’obtenir un titre exécutoire.
Ce document donne le droit légal de contraindre le débiteur à payer, par la saisie de ses biens, de son salaire ou de son compte bancaire.
En d’autres termes, la justice ordonne le paiement de la dette.
C’est la procédure la plus simple, rapide et économique pour une dette non contestée.
Elle se fait sans audience et sans avocat.
Conditions :
Démarches :
Le juge examine le dossier sans audience.
S’il accepte la demande, il rend une ordonnance d’injonction de payer.
Vous devrez alors la faire signifier par un huissier de justice (désormais « commissaire de justice »).
Si la dette est contestée ou complexe, il faut saisir directement le tribunal judiciaire.
Le juge convoque les deux parties, entend leurs arguments, et rend un jugement.
Cette procédure est plus longue et plus coûteuse, mais nécessaire en cas de litige.
Voici les principales distinctions entre les deux démarches :
💡 En résumé :
Le commissaire de justice intervient uniquement après une décision de justice.
C’est lui qui va :
Ses honoraires sont strictement encadrés par le décret du 26 février 2016, consultable sur Légifrance.
Pas forcément.
Pour les injonctions de payer ou les demandes inférieures à 10 000 €, un avocat n’est pas obligatoire.
Cependant, si la dette est contestée ou si la procédure s’éternise, l’assistance d’un avocat peut sécuriser votre dossier et éviter les erreurs procédurales.
Vous pouvez obtenir une aide juridique gratuite auprès des maisons de justice et du droit : carte des points d’accès au droit.
En matière de dettes, la loi encourage toujours la solution amiable avant toute saisine du tribunal.
Mais si le débiteur reste sourd à vos relances, le recouvrement judiciaire devient la seule voie pour obtenir un paiement forcé.
Chez Lorna Discute, nous conseillons toujours de :
Ainsi, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour récupérer ce qui vous revient de droit