Musique trop forte, aboiements incessants, bricolage à répétition… Les nuisances sonores peuvent vite empoisonner le quotidien. Si la vie en collectivité suppose une part de tolérance, le Code civil sanctionne les troubles anormaux de voisinage dès qu’ils dépassent les inconvénients normaux de la vie commune. Avant d’en arriver à la plainte, la médiation reste la meilleure voie pour retrouver la tranquillité 🤝.

Dans cet article, Lorna Discute vous explique comment reconnaître un trouble anormal, quelles démarches entreprendre et comment la médiation peut vous aider à rétablir le dialogue.
Le trouble de voisinage correspond à toute gêne anormale causée par un voisin, qu’elle soit sonore, olfactive ou visuelle. Les bruits sont les plus fréquents et peuvent provenir :
Pour qu’un bruit soit reconnu comme anormal, trois critères sont pris en compte :
Contrairement à une idée reçue, le bruit est sanctionnable de jour comme de nuit. Même avant 22h, un voisin bruyant peut être verbalisé s’il trouble la tranquillité d’autrui.
Avant toute action, il est conseillé d’agir par étapes et de privilégier le dialogue 👇
Commencez par informer calmement votre voisin de la gêne que vous subissez. Il ignore peut-être l’ampleur du bruit. Une discussion cordiale permet souvent de désamorcer le conflit.
Si rien ne change, envoyez un courrier simple rappelant :
En cas d’inaction, mettez votre voisin en demeure de faire cesser les nuisances. Si le logement est loué, envoyez également un courrier au propriétaire, responsable des troubles causés par son locataire (voir service-public.fr).
En copropriété, le syndic doit veiller au respect du règlement. Vous pouvez aussi vérifier si un arrêté municipal fixe des horaires pour le bricolage ou le jardinage. Si ces règles ne sont pas respectées, informez la mairie.
Avant toute action en justice, la loi impose de tenter un règlement amiable. Et dans les faits, la médiation est souvent la solution la plus efficace pour apaiser un conflit de voisinage sans rompre les liens.
Le conciliateur de justice reçoit gratuitement les particuliers pour les aider à trouver un accord. Il réunit les deux parties, écoute, explique la loi et aide à formuler une solution équitable.
Pour un accompagnement plus personnalisé, vous pouvez recourir à un médiateur professionnel.
Chez Lorna Discute, nous vous aidons à :
Cette approche favorise l’écoute, la compréhension mutuelle et préserve la bonne entente entre voisins. Dans 80 % des cas, les litiges se résolvent ainsi sans procédure judiciaire.
Si la médiation n’aboutit pas, vous pouvez saisir la justice. Le juge peut :
La juridiction compétente dépend du montant du litige :
Dans tous les cas, la tentative de conciliation est obligatoire avant de saisir le juge (article 750-1 du Code de procédure civile).
Avant d’engager une action, rassemblez des preuves du trouble :
Toutes ces pièces renforceront votre dossier si la situation devait être portée devant un juge.
Les bruits de voisinage sont souvent sources de tensions, mais ils ne doivent pas empoisonner durablement votre quotidien. Avant d’envisager des poursuites, la médiation permet de rétablir le dialogue et de trouver une issue équitable, rapide et peu coûteuse.
Besoin d’un accompagnement juridique ou d’un médiateur qualifié ?
Lorna Discute vous met en relation avec le bon interlocuteur pour résoudre votre conflit de voisinage sereinement.
Musique trop forte, aboiements incessants, bricolage à répétition… Les nuisances sonores peuvent vite empoisonner le quotidien. Si la vie en collectivité suppose une part de tolérance, le Code civil sanctionne les troubles anormaux de voisinage dès qu’ils dépassent les inconvénients normaux de la vie commune. Avant d’en arriver à la plainte, la médiation reste la meilleure voie pour retrouver la tranquillité 🤝.

Dans cet article, Lorna Discute vous explique comment reconnaître un trouble anormal, quelles démarches entreprendre et comment la médiation peut vous aider à rétablir le dialogue.
Le trouble de voisinage correspond à toute gêne anormale causée par un voisin, qu’elle soit sonore, olfactive ou visuelle. Les bruits sont les plus fréquents et peuvent provenir :
Pour qu’un bruit soit reconnu comme anormal, trois critères sont pris en compte :
Contrairement à une idée reçue, le bruit est sanctionnable de jour comme de nuit. Même avant 22h, un voisin bruyant peut être verbalisé s’il trouble la tranquillité d’autrui.
Avant toute action, il est conseillé d’agir par étapes et de privilégier le dialogue 👇
Commencez par informer calmement votre voisin de la gêne que vous subissez. Il ignore peut-être l’ampleur du bruit. Une discussion cordiale permet souvent de désamorcer le conflit.
Si rien ne change, envoyez un courrier simple rappelant :
En cas d’inaction, mettez votre voisin en demeure de faire cesser les nuisances. Si le logement est loué, envoyez également un courrier au propriétaire, responsable des troubles causés par son locataire (voir service-public.fr).
En copropriété, le syndic doit veiller au respect du règlement. Vous pouvez aussi vérifier si un arrêté municipal fixe des horaires pour le bricolage ou le jardinage. Si ces règles ne sont pas respectées, informez la mairie.
Avant toute action en justice, la loi impose de tenter un règlement amiable. Et dans les faits, la médiation est souvent la solution la plus efficace pour apaiser un conflit de voisinage sans rompre les liens.
Le conciliateur de justice reçoit gratuitement les particuliers pour les aider à trouver un accord. Il réunit les deux parties, écoute, explique la loi et aide à formuler une solution équitable.
Pour un accompagnement plus personnalisé, vous pouvez recourir à un médiateur professionnel.
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Cette approche favorise l’écoute, la compréhension mutuelle et préserve la bonne entente entre voisins. Dans 80 % des cas, les litiges se résolvent ainsi sans procédure judiciaire.
Si la médiation n’aboutit pas, vous pouvez saisir la justice. Le juge peut :
La juridiction compétente dépend du montant du litige :
Dans tous les cas, la tentative de conciliation est obligatoire avant de saisir le juge (article 750-1 du Code de procédure civile).
Avant d’engager une action, rassemblez des preuves du trouble :
Toutes ces pièces renforceront votre dossier si la situation devait être portée devant un juge.
Les bruits de voisinage sont souvent sources de tensions, mais ils ne doivent pas empoisonner durablement votre quotidien. Avant d’envisager des poursuites, la médiation permet de rétablir le dialogue et de trouver une issue équitable, rapide et peu coûteuse.
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